PRESSE RÉGIONALE / PARIS-NORMANDIE : Au Havre, Ceacom mise sur les bonnes pratiques santé de ses salariés.

WorkEat a été choisi par CEACOM pour gérer le volet Nutrition de ce beau projet prévention santé. CEACOM a recemment reçu le label « Great Place To Work »

SOURCE: PARIS NORMANDIE – https://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/au-havre-ceacom-mise-sur-les-bonnes-pratiques-sante-de-ses-salaries-AJ14841320 Christophe FREBOU

Au Havre, Ceacom mise sur les bonnes pratiques santé de ses salariés

L’entreprise Ceacom a mis en place depuis un mois des ateliers de bonnes pratiques pour la santé (sport, alimentation, tabac) sur le temps de travail des salariés volontaires.

Quelques tapis de sol, une sono portative. Et voici une salle de sport improvisée, entre les machines à café et un local syndical. Espace convivial où, chez Ceacom, on se rend bel et bien sur son temps de travail. C’est le pari qu’a pris depuis un mois le numéro un normand de la relation clientèle en lançant le dispositif « Ceacom Santé ». Trois programmes trimestriels d’incitation aux bonnes pratiques pour la santé afin de lutter à la fois contre la sédentarité, la malnutrition et l’addiction au tabac.

Trois fois par mois, trois groupes d’une quinzaine de salariés participent à des ateliers d’une heure et demie. Soit près de quinze heures sur un trimestre qui leur seront pourtant rétribuées. «C’est de l’innovation sociale dans le prolongement de ce que nous avons déjà réussi à mettre en place, se félicite Catherine Guney, assistante projets. C’est en lisant la presse que l’idée nous est venue. Au Japon, pour inciter les salariés à arrêter de fumer, on offre cinq jours de congés supplémentaires. Pour des raisons de discrimination, c’est impossible à mettre en place en France. On a donc favorisé la création d’ateliers.»

Horaires décalés, TMS…

L’entreprise se fixe pour objectif de voir sur la première année 40 % de son personnel suivre l’un des trois programmes. «On ne peut qu’être optimiste: 270 salariés ont voulu s’inscrire pour la première session de trois mois.» Trois professionnels interviennent donc à tour de rôle sur le site même du plateau téléphonique. Un coach sportif, Méderic Blanc, pour la tenue de séances de fitness et probablement de running d’ici peu. C’est bon pour le cœur tout autant que pour la prévention contre les troubles musculo-squelettiques (TMS). Un nutritionniste de l’hôpital de Bois-Guillaume, Tristan Durand, qui, au-delà se sensibiliser aux bienfaits d’une alimentation équilibrée, aide à constituer un programme alimentaire et lutter contre le grignotage auquel peuvent être confrontés les salariés travaillant à des horaires variables. Enfin, une tabacologue, Agnès Demare, médecin de l’hôpital Jacques-Monod, qui, rapidement, devrait recevoir parmi son auditoire de Ceacom, des patients, cette fois dans son cabinet, afin de lancer un protocole pour tenter d’arrêter de fumer. «Fidéliser, créer de la cohésion sur le lieu de travail, après s’être déjà retrouvé autour de causes citoyennes comme le cancer du sein, la sécurité routière ou le don du sang, c’est rappeler que l’entreprise peut être autre chose que le travail», poursuite Catherine Guney. Sous le regard bienveillant du directeur du site, Guillaume Milert. «À Ceacom, nous assumons que le travail fait partie de notre vie, qu’il peut participer à notre épanouissement et nous permettre de vivre parfois des choses incroyables et que notre entreprise est un endroit privilégié pour les accomplir. Alors oui, cela a un coût [que le directeur ne nous indiquera pas, ndlr], particulièrement quand on cantonne l’entreprise à la simple recherche de productivité, mais s’investir dans certaines causes fait partie des valeurs que l’on veut véhiculer. Les très grosses entreprises peuvent mettre en avant leur rôle sociétal. Notre PME essaie de le faire, elle aussi.»

Une démarche sans objectif économique ? Méderic Blanc, le coach sportif qui intervient également chez Dresser, en voit pourtant un. «Ceacom est une entreprise qui recrute. Elle a tout intérêt à avoir une bonne image, celle d’une entreprise où l’on se sent bien pour séduire les candidats qui hésiteraient.» En attendant, c’est bel et bien du cardio et des muscles des salariés déjà en poste dont prend soin chaque semaine le sportif. «Un rendez-vous où s’efface toute hiérarchie. C’est bon pour l’entreprise, tout autant que de lutter sans forcément s’en rendre compte contre les maladies cardio-vasculaires mais aussi les troubles squeletto-musculaires, donc, à terme, contre les arrêts de maladie».

Intégration et esprit d’équipe

Selon une enquête Generali/Opinion Way publiée en septembre 2018 et réalisée auprès de 1 000 salariés et 300 dirigeants, seuls 10 % pratiquent un sport dans le cadre de leur entreprise alors que 2/3 pratiquent une ou plusieurs activités sportives à titre privé. Le sport en entreprise fait pourtant l’unanimité chez les pratiquants et les entreprises proposant des activités à leurs salariés : 94 % des salariés s’y adonnant sont satisfaits et 100 % des chefs d’entreprise recommandent à leurs pairs de développer ces activités ! 94 % des salariés pratiquants sont satisfaits car, pour 59 %, cela «correspondant à ce qu’ils recherchent», pour 19 %, cela « leur permet de se défouler » et pour 14 %, c’est «bon pour leur santé». Bref, avant tout, un simple moment de plaisir. Si 100 % des chefs d’entreprise interrogés se disent satisfaits et recommanderaient cette démarche auprès d’autres sociétés, 89 % estiment que cela améliore le bien-être de leurs salariés, 87 % que cela facilite l’intégration et l’esprit d’équipe. Ce baromètre intitulé Vitalité, sport et entreprise révèle, sans réellement surprendre, que les activités physiques et sportives sont davantage proposées par les grandes entreprises. Ainsi, 40 % d’entre elles ont sauté le pas, contre à peine 15 % des PME. Or, dans les organisations qui ne proposent pas une activité à leurs salariés, 35 % des collaborateurs aimeraient que ce soit le cas. Le baromètre souligne que «la pratique d’une activité physique et sportive s’impose aujourd’hui comme un enjeu majeur de santé publique, et concerne de façon croissante la vie des entreprises» et que «simultanément, la montée en puissance des préoccupations relatives au bien-être des salariés renouvelle l’approche de la qualité de vie au travail»

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